Une méta-analyse canadienne sur la viande rouge sème la confusion !

Les carnivores seront rassurés : une méta-analyse canadienne publiée par l’American College of Physicians fait état d’une nouvelle étude qui minimiserait les risques associés au développement de cancer quant à la consommation de viande rouge et charcuteries.

À quelques nuances près, les conclusions de cette étude semblent solides, l’impact réel de ces travaux sera d’abord et avant tout d’alimenter les discussions entre chercheurs, en plus d’accentuer la confusion d’un public qui, étourdi par des conseils qui changent constamment, finit par ne plus savoir comment bien s’alimenter.

Tout de même, cette recherche a le mérite de forcer les chercheurs à réfléchir davantage, ce qui est primordial à la progression du savoir. Toutefois, il ne faut pas oublier, que la science n’est pas une vérité absolue. Elle évolue constamment.

Il faut savoir nuancer…

Malheureusement, depuis quelques années, les discours sur la protéine divisent la société. Trop de discours parfois extrêmes, sont véhiculés sur internet où ces discours ne laissent aucune place à la nuance.

Plusieurs personnes mangent de la viande de façon équilibrée. Le message avant, nous disait qu’il fallait arrêter de manger de la viande, et peut-être que ce n’est pas exactement le message qu’on doit donner pour des raisons de santé. On doit nuancer cette question, c’est si on en mange trop que ça devient problème.

L’article mentionne la viande rouge et la charcuterie ensemble, et il semble que les deux n’ont pas été analysés séparément. Mangez trois ou quatre portions de charcuterie par semaine, c’est beaucoup trop, selon les évaluations qui ont été faites par le Fonds mondial de recherche sur le cancer.

La charcuterie contient en effet des ingrédients (comme des agents de conservation) qu’on ne retrouve pas dans la viande rouge et qui pourront avoir un impact sur la santé. Il est donc difficile de formuler des recommandations uniques pour les deux produits.

Il est difficile pour la population de démystifier le vrai du faux avec toutes ces études qui se contredisent les unes des autres. Devons-nous griller une boulette de viande ou une boulette de protéines végétales, qui parfois contient une liste exhaustive d’ingrédients, pour prendre soin de sa santé ?

La modération…

Comme tout dans la vie, c’est toujours la modération qui compte.

Le Guide alimentaire canadien, publié plus tôt cette année, ne recommande pas de ne pas manger de viande rouge : il y a encore de la place pour tous les aliments, y compris ceux qu’on devrait manger moins souvent, et on suggère de consommer le plus possible de protéines végétales.

La viande rouge en soi n’est pas un facteur de risque majeur . Si on consomme beaucoup de viande rouge avec beaucoup de frites et beaucoup de boissons gazeuses, ce qui est souvent le cas, c’est l’ensemble de ça qui cause souvent des problèmes. Mais manger une viande rouge ou une viande transformée de temps en temps, ça ne tue pas personne. Souvent c’est la nuance qui manque dans le message. Manger de tout avec modération !

En conclusion,l’espérance de vie ne cesse d’augmenter au Canada, voici un fait qui nous encourage à bouger davantage, de bien s’alimenter de façon équilibrée et de favoriser de bonnes habitudes de sommeil.

Croquer dans la vie!

Cette nouvelle meta-analyse, ne tient pas en compte l’aspect environnemental, voici un article qui peut vous intéresser. https://www.monepicierbio.ca/blogue/consommation-viande-ecologique/

Références:

https://www.lapresse.ca/societe/sante/201910/03/01-5243906-letude-sur-la-viande-rouge-seme-la-confusion.php

 

https://www.985fm.ca/extraits-audios/opinions/253767/manger-de-la-viande-rouge-c-est-bon-ou-pas-pour-la-sante

 

 

 

 

Cette entrée a été publiée dans blogue. Ajouter à vos favoris permalink.
CONTACTEZ-NOUS